Historique
Extrait de l'article OUEST-FRANCE du 26 novembre 2003
L'association Mémoire de terre-neuvas vient de voir le jour. Son but : recueillir et transmettre la mémoire de la Grande pêche.
L’affaire a démarré par un repas de morue partagé avec d'anciens marins.
D'où la création de l'association "Mémoire de terre-teuvas". Cinq siècles d'histoire à revisiter : "La voile et le doris, ça parle aux gens". Les chalutiers, c'est moins romantique. Pourtant c'était une période incroyable. Un métier hallucinant, car les marins partaient pour quatre à six mois et travaillaient 24 heures sur 24 lorsque le poisson donnait. C'était dur, mais en même temps, ce n'était pas le bagne, comme le suggère l'imagerie populaire ».
L’association compte sur les récits des derniers terre neuvas eux-mêmes, Mais aussi sur les familles, épouses, enfants de marins ou d'armateurs, chercheurs ou historiens amateurs et simples sympathisants qui pourraient détenir des écrits, des photos, des objets... Des publications et expositions pourraient suivre.
« Et pourquoi pas, un jour, un musée spécifiquement consacré aux terre-neuvas ? », s'interroge prudemment l'association... Sachant que Saint-Malo s'est déjà fait brûler a politesse par Fécamp. Mémoire de terre-neuvas est malouine, mais sa démarche dépasse largement Saint-Malo.
L’occasion de se rappeler que le monde rural a fourni en son temps un contingent de marins. Certains jouant sur les deux tableaux, comme Le chalutier Madiana, armé par des Cancalais, au départ de Fécamp dans les années 1950. En médaillon : à la même époque, une partie de l'équipage du chalutier malouin L'Heureux Si vous possédez ce genre de documents, n'hésitez pas à contacter l’association.
L’association a tenu son assemblée générale constitutive le 17 janvier 2004 à 16 h, au théâtre de Saint-Servan.
En 2006, l'association change de nom et devient Mémoire et Patrimoine de Terre Neuvas.